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Accueillie par

Ipas

Description

Plus de 60 millions de personnes, soit près de cinq fois la population du Rwanda, vivent dans des situations de crise ou sont déplacées en raison de catastrophes naturelles, de conflits ou d'autres violations des droits de l'homme.

Une personne passe en moyenne 20 ans déplacée, ce qui, pour une jeune personne, peut représenter une grande partie de sa vie reproductive.

Les services de santé sexuelle et reproductive sont souvent négligés. Il s'agit d'un problème invisible comparé aux besoins en nourriture, en eau, en abris et en vaccins. Mais ce n'est pas parce qu'il est invisible qu'il n'est pas important.

Dans les situations de crise, les femmes sont confrontées à des difficultés considérables lorsqu'elles tentent d'éviter une grossesse. Elles perdent leurs moyens de subsistance, leurs structures familiales et sociales normales et leurs soins de santé. Elles sont plus exposées à la violence sexiste, aux rapports sexuels transactionnels et à l'interruption de l'utilisation des contraceptifs.

Les femmes en situation de crise sont confrontées à d'énormes obstacles pour gérer leur vie reproductive alors que c'est extrêmement important.

Un article paru en 2015 dans Conflict and Health a évalué si les établissements de la RDC, du Burkina Faso et du Sud-Soudan fournissaient des services de santé reproductive. Les auteurs ont constaté des lacunes dans les connaissances des prestataires et la sensibilisation des communautés, ainsi qu'un manque de médicaments. En termes de planification familiale, sur les 63 établissements évalués, certains fournissaient des pilules et des produits injectables, mais les contraceptifs réversibles à longue durée d'action, les méthodes permanentes et la contraception d'urgence étaient tous rares.

C'est là qu'Ipas intervient. Nous travaillons dans plus de 20 pays, dont au moins 12 connaissent une forme ou une autre de crise humanitaire prolongée.

Cette conversation en direct sur Facebook se concentrera sur le travail d'Ipas avec les réfugiés rohingyas.

Le Dr Sayed Rubayet, directeur national d'Ipas au Bangladesh, et le Dr Anu Kumar, président-directeur général d'Ipas, discuteront des besoins des femmes rohingyas en matière de santé génésique et de la manière dont Ipas s'attaque à ce problème.

Il est temps de lever le voile sur ce problème invisible.

Invités

Kumar, président-directeur général d'Ipas
Le Dr Kumar présentera au public le travail d'Ipas, en particulier dans les situations humanitaires. Elle mettra l'accent sur le problème invisible.

Dr. Rubayet, directeur national d'Ipas au Bangladesh
Le Dr Rubayet parlera des besoins des femmes réfugiées en matière de procréation et répondra aux questions du Dr Kumar sur le travail d'Ipas et la vie dans les camps.

14 novembre 2018
10:00 (20′)

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